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Sport et mental... Où sont nos réelles limites ? | Sébastien CAMUS | TEDxAnnecy

Une réalisation sur «preparation mentale sportive» actuellement en ligne sur YouTube

Un développement de TEDx Talks autour de « preparation mentale sportive »

TEDx Talks a mis en ligne cette vidéo sur YouTube
se concentrant sur « preparation mentale sportive »:

Quand nous avons pris connaissance de cette vidéo, elle enregistrait une certaine audience. Le décompte de Likes indiquait: 801.

L’auteur a fourni une vidéo de 00:09:51 secondes avec le titre Sport et mental… Où sont nos réelles limites ? « Parti de mon expérience personnelle face au sport et notamment la course à pied qui n’était à la base pas du tout mon fort, je reviens sur mes expériences qui m’ont permis de me construire mentalement et de découvrir que nous pouvons repousser nos limites bien au-delà de ce que nous pouvions imaginer. De plus en plus passionné par la vie, j’ai aujourd’hui le plaisir d’avoir toujours 20 ans avec maintenant 20 années d’expérience. J’ai un parcours de vie un peu particulier en entreprenant les choses quelque peu à l’envers. Après avoir eu des enfants, acheté une maison et m’être marié avec la mère de mes enfants, j’ai entrepris il y a presque 3 ans à réaliser mon rêve d’être professionnel dans mon sport. Petit rêve qui se perpétue encore aujourd’hui et qui me permet de vivre passionnément ma vie. This talk was given at a TEDx event using the TED conference format but independently organized by a local community. Learn more at https://www.ted.com/tedx ».

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Approches pour forger un esprit résilient

Visualiser pour mieux atteindre ses objectifs

La visualisation est une méthode cruciale pour les sportifs. En se projetant dans des scénarios de compétition réussis, le sportif entraîne son esprit à reproduire ces réussites. Fixer des objectifs comme respecter un régime No Fap pendant un certain temps peut également renforcer la détermination et la concentration. En associant continence et préparation psycologique, de nombreux athlètes disent avoir constaté une amélioration de leur endurance psycologique et physique.

Méditation et Relaxation

La méditation et la relaxation sont des outils clés pour réduire l’anxiété et développer un meilleur contrôle mental. En intégrant des techniques comme la fixation d’objets et la relaxation corporelle, les athlètes cherchent à apaiser leur esprit. L’arrêt de la masturbation, ajouté à ces pratiques, est perçu comme un moyen d’améliorer la discipline personnelle et d’éviter les distractions.

Préparer son esprit et maintenir une discipline personnelle

Importance dans la maîtrise du stress et des émotions

En compétition, la gestion du stress et des émotions est primordiale. Des outils comme la méditation et les exercices de contrôle émotionnel aident à maintenir un niveau d’activation psycologique optimal. Les sportifs qui adoptent la continence rapportent une meilleure gestion de la pression, en restant calmes et concentrés grâce à une maîtrise renforcée de leurs pensées et impulsions.

Rôle de la discipline personnelle dans la réussite sportive

Dans le cadre du sport de haut niveau, la préparation psycologique est tout aussi importante que l’entraînement physique. Elle influe directement sur la performance, renforçant la concentration, maîtrisant les émotions et permettant l’atteinte du « flow ». Des pratiques comme l’arrêt de la masturbation, souvent associées au mouvement No Fap, sont perçues par certains athlètes comme un moyen de maximiser leur énergie et leur concentration, canalisant l’énergie sexuelle pour des performances accrues.

Adaptation aux entraînements réguliers

Suivi des performances et évaluation des progrès

Le suivi permet de mesurer l’impact des pratiques sur le mental, notamment l’arrêt de la masturbation. Les athlètes peuvent noter une amélioration de leur concentration, de leurs réussites en compétition et de leur gestion du stress, ce qui solidifie leur investissement dans une préparation psycologique complète.

Établissement d’un planning pour la pratique psycologique

Les exercices mentaux, comme la concentration, la préparation psycologique et la méditation, sont inclus dans l’entraînement quotidien. L’ajout de la continence à cette routine permet de focaliser l’énergie sur les objectifs sportifs, améliorant ainsi la constance et la motivation.

Rôle central des professionnels dans le coaching

Synergie entre le coach et le spécialiste en préparation mentale

La relation entre le coach, le préparateur mental et le sportif est capitale. Ils développent ensemble des exercices pour renforcer la discipline, y compris des pratiques comme No Fap. Ils suivent les progrès mentaux et ajustent les stratégies pour optimiser les chances de succès.

Contribution du psychologue au soutien des athlètes

Le psychologue du sport joue un rôle déterminant dans l’accompagnement mental des athlètes. En analysant leurs blocages émotionnels et mentaux, il peut suggérer des objectifs tels que la continence ou l’arrêt de la masturbation pour améliorer leur préparation mentale et leur régulation

Comment la chasteté et la préparation psycologique façonnent les sportifs d’élite

La continence et son influence sur la stabilité psychologique dans la préparation mentale

Dans le cadre du mouvement No Fap, la continence et l’arrêt de la masturbation proposent une approche innovante pour aider les sportifs à atteindre leur plein potentiel. Couplées à des exercices de préparation psycologique tels que la méditation, la visualisation et la gestion des émotions, ces pratiques favorisent une discipline rigoureuse et des réussites de haut niveau. L’intégration de ces éléments dans leur quotidien permet aux sportifs de réaliser des exploits tant sur le plan physique que mental. Des experts accompagnent les sportifs qui choisissent la chasteté pour renforcer leur préparation mentale par exemple notamment ce leader de la chasteté masculine controlée mise en œuvre pour la préparation psycologique des athlètes chastete.fr . La science n’a pas démontré de lien universel entre l’abstinence et l’amélioration de la performance sportive ou mentale. Chaque athlète étant unique, il est difficile de généraliser une méthode qui fonctionne pour tous. Toutefois, deux conclusions peuvent être tirées. D’une part, certains témoignages de sportifs indiquent que la chasteté a contribué à l’amélioration de leurs performances. Par exemple, Mike Tyson a déclaré que l’activité sexuelle avant les combats diminuait son agressivité. D’autre part, même si l’abstinence relève de la croyance, elle peut être bénéfique d’un point de vue psychologique, renforçant la motivation des sportifs. La continence peut leur offrir un sentiment de confiance, pensant qu’elle leur confère un avantage supplémentaire.

Visionnez la vidéo sur YouTube en utilisant ce lien :
la publication originale: Cliquer ici

#Sport #mental.. #Où #sont #nos #réelles #limites #Sébastien #CAMUS #TEDxAnnecy

Retranscription des paroles de la vidéo: Traducteur: eric vautier Relecteur: Claire Ghyselen Est-ce que vous vous souvenez de vos premières expériences en course à pied ? Pas celles quand on était enfant et qu’on se courait après, non, non. Mais celles quand on était au collège ou au lycée, quand on tournait en rond autour d’un stade, celles où, des années plus tard, on remet les baskets pour se donner bonne conscience ou démarrer un régime. Voilà, c’est de ces expériences-là dont je voudrais qu’on parle. Personnellement, je détestais la course à pied. Je pense qu’on est tous d’accord : au départ, la course à pied, c’est juste horrible. Et je ne vous parle pas du vélo, parce que je me demande encore : lequel était le pire pour moi ? J’ai mal aux fesses, aux jambes, et dès que ça monte, j’ai envie de pousser le vélo. Vous n’allez peut-être pas me croire, mais ces deux activités que je détestais, je me suis mis à les adorer, à me passionner pour elles. Comment ça s’est passé ? A l’âge de 16 ans, je trouve un petit job d’été, et n’ayant pas de scooter dans mon garage, je suis obligé de prendre mon vélo pour aller au boulot. Aïe ! Moi qui avais 7 km d’autonomie, me voilà obligé de prendre mon vélo chaque jour pour aller au boulot. Finalement, ça s’est plutôt bien passé. Ça m’a permis de dépasser mes limites inconsciemment. Grâce à cette motivation, je me suis retrouvé à faire plus de 20 km. 20 km tout seul. Exceptionnel ! Exceptionnel pour moi ! Finalement, j’ai commencé à me passionner pour ce sport. J’ai continué à pédaler, à accumuler des kilomètres, jusqu’au jour où je passe le cap des 100 km. 100 km à pédaler tout seul sans m’arrêter. C’était exceptionnel pour moi ; je m’en rappellerai toute ma vie de ce jour-là. Et je ne m’arrête pas là, je continue. Je continue : 120, 150, 200 km, Jusqu’au jour où je me lance un défi : partir de Saint-Étienne dans la Loire et rejoindre la Côte d’Azur. 450 km en deux jours. 450 km qui me semblaient impossibles au départ. Et finalement, je réussis ce défi et je commence à prendre conscience de la force du mental sur le physique. Maintenant revenons à mon pire ennemi : la course à pied. Quelques années avant de réaliser ce défi, je me dis : « Et si je complémentais mes entraînements par la course à pied ? » Me voilà parti pour un tour de 8 km, huit petits kilomètres qui ont été certainement les pires huit kilomètres de toute ma vie. Je suis rentré, j’étais complètement exténué, épuisé. J’ai jeté mes chaussures à travers la maison en disant : « Mais qu’est-ce que c’est que ce sport ? Comment les gens peuvent-ils prendre plaisir à courir ? » S’ensuivent quelques années de sevrage, et… à un moment donné, je veux faire du raid aventure. Le raid aventure, c’est un enchaînement d’activités outdoor, avec du VTT, du kayak, et notamment de la course d’orientation. Le problème, c’est que dans course d’orientation, il y a course. Me voilà obligé de partir courir. Finalement avec une approche assez ludique, à courir dans la forêt à la recherche de balises, ma limite des 8 km, elle a disparu. Je me retrouve à courir pendant 1h30, 2h, 2h30, sans m’en rendre compte, et à découvrir une nouvelle passion : la course à pied en nature, plus communément appelée le trail running. Pour ceux qui sont d’Annecy ou de la région de Chamonix, vous devez connaître le trail running, parce que chaque année fin août, se déroule le plus gros événement de trail running au monde : l’UTMB, l’Ultra Trail du Mont-Blanc. Alors… Le concept est relativement simple : vous partez de Chamonix en courant, faites le tour du Mont-Blanc via l’Italie et la Suisse, et vous revenez à Chamonix. C’est assez simple, on est d’accord ? Sauf qu’en pratique, c’est un petit peu plus compliqué. Vous avez 170 km à parcourir, non-stop. 170 kilomètres. Et – accrochez-vous – vous avez dit 10 000 mètres de dénivelé. Pour donner une image, 10 000 mètres de dénivelé, c’est plus de deux fois l’ascension du Mont-Blanc et sa redescente. Plus de deux fois l’ascension du Mont-Blanc. Pour donner quelques chiffres complémentaires : c’est une épreuve qui dure entre 20 heures et quarante-six heures – non-stop, je vous le répète – on dépense l’équivalent d’environ 15 000 calories, on boit à peu près entre 15 et 20 litres d’eau suivant les conditions, ce qui représente deux packs d’eau. Tout ça représente une semaine d’une vie classique, en dépense énergétique, qu’on compresse sur le temps d’effort. Je vous laisse imaginer l’exigence de ce type d’épreuves. Là, vous devez vous dire : « C’est juste impossible ! » C’est exactement ce que je pensais en 2008 quand j’ai découvert cette épreuve. Jusqu’au moment où je vois des hommes et des femmes passer la ligne d’arrivée et obtenir le statut de finisher. A partir de là, je me dis : « Comment des gens sont-ils capables de pousser leur corps à terminer ce type d’épreuve ? Comment font-ils pour gérer leur mental, pour arriver à faire le tour du Mont-Blanc ? » Et je me dis : « Mais si eux y arrivent, est-ce que moi, j’ai les capacités de le faire aussi ? Est-ce que je serais capable un jour de terminer un UTMB ? » A partir de là, je décide de m’investir dans la pratique. Pendant plusieurs années, j’augmente progressivement ma distance, j’augmente progressivement mon dénivelé, j’augmente aussi la durée, j’accumule des expériences au travers de mes réussites, mais aussi de mes échecs. Tout ça, ça me permet d’apprendre. J’apprends ce que c’est que réellement avoir soif, réellement avoir faim, réellement avoir froid, l’énorme plaisir d’une bonne pizza, (Rit) le plaisir de prendre une douche bien chaude, mais ça m’apprend aussi surtout à gérer mon corps, avec les hauts et les bas de l’ultra-trail, avec ses moments d’euphorie et ses moments de déprime, et ça m’apprend surtout à gérer mon mental. Là, vous devez vous demander : « Que se passe-t-il dans leur tête quand ils courent ? Comment est-ce qu’ils font pour arriver à courir aussi longtemps ? » Alors… ça va être un peu compliqué, mais essayez de vous imaginer. Il est deux heures du matin, vous avez pris le départ de la course la veille à 8 heures, et ça fait dix-huit heures que vous courez – toute la journée et une partie de la nuit – votre corps est complètement exténué, il ne demande qu’une chose : c’est s’arrêter pour se reposer. Sauf qu’il vous reste 60 km à parcourir. A partir de là, vous allez vraiment rentrer dans la dimension du mental. Votre corps a été capable de vous amener jusqu’à une certaine distance, maintenant c’est votre mental qui va vous amener jusqu’à la ligne d’arrivée. Là, vous n’avez plus le droit de vous écouter. Fini les émotions, fini les sensations. Vous avez un objectif : aller rejoindre cette ligne d’arrivée. Et là vous devez avancer. Vous devez avancer, avancer, avancer, jusqu’à cette ligne pour enfin ressentir cette satisfaction du défi accompli. Et à ce moment-là, vous vous remémorez ce moment, il y a 60 km, où vous étiez à deux doigts d’abandonner. Vous vous sentiez incapable de la rejoindre, et finalement, vous vous êtes contredit : vous êtes capable. Là où je me retrouvais, il y a quelques années, à m’écœurer à tourner en rond autour d’un stade, aujourd’hui, je me retrouve à m’épanouir et à me découvrir moi-même à tourner en rond autour du Mont-Blanc. Je ne fais pas la promotion de l’ultra-trail, loin de là. Je sais que c’est une activité extrême. Honnêtement, je ne pense pas que beaucoup ici soient tentés par l’aventure. Ce qui est important, c’est de nous faire prendre conscience du paradoxe du mental, ce mental qui me crée mes barrières limites, mes contradictions, et au final, c’est ce mental-là qui m’a permis de les dépasser. Certes le sport était pour moi un moyen de me découvrir, ou de découvrir la force du mental, mais c’est transférable aussi à plein de domaines dans notre vie du quotidien. Imaginez une personne qui décide d’arrêter de fumer, une personne qui décide de faire un régime, ou tout simplement ma présence sur scène à vous raconter une part de ma vie. Je vous assure qu’il y a quelques années, j’aurais été incapable de le faire. Je vous invite à aller découvrir les limites qui vous entourent, ces limites qui sont autour de vous et qui parfois vous servent de barrières. Allez les découvrir, vous verrez qu’elles ne sont pas forcément là où vous pensiez les trouver. Un petit conseil : c’est de respecter un principe, le principe de progressivité. Prenez le temps d’aller découvrir votre environnement, le temps d’avancer, ne cherchez pas à aller trop loin d’un coup, sinon le chemin risque d’être trop long et vous risquez de vous en écœurer. Prenez aussi le temps de vous retourner pour voir le chemin que vous avez parcouru, pour voir les empreintes de vos anciennes limites et surtout admirer les défis que vous avez réalisés. Pour conclure, je voudrais reprendre une maxime qui me tient à cœur, qui, à mon sens, est autant transférable dans le sport que dans la vie. Il y a une ligne de départ, il y a une ligne d’arrivée, et entre les deux, il y a une aventure unique à vivre. Alors… allez-y, motivez-vous, partez à la découverte de vous-même. Merci. (Applaudissements) .

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Déroulement de la vidéo:

0 Traducteur: eric vautier
Relecteur: Claire Ghyselen
0 Est-ce que vous vous souvenez de vos
premières expériences en course à pied ?
0 Pas celles quand on était enfant
et qu&;on se courait après, non, non.
0 Mais celles quand on était
au collège ou au lycée,
0 quand on tournait en
rond autour d&;un stade,
0 celles où, des années plus tard,
0 on remet les baskets
pour se donner bonne conscience
0 ou démarrer un régime.
0 Voilà, c&;est de ces expériences-là
dont je voudrais qu&;on parle.
0 Personnellement,
0 je détestais la course à pied.
0 Je pense qu&;on est tous d&;accord :
0 au départ, la course à pied,
c&;est juste horrible.
0 Et je ne vous parle pas du vélo,
parce que
0 je me demande encore :
lequel était le pire pour moi ?
0 J&;ai mal aux fesses, aux jambes,
0 et dès que ça monte,
j&;ai envie de pousser le vélo.
0 Vous n&;allez peut-être pas me croire,
mais ces deux activités que je détestais,
0 je me suis mis à les adorer,
à me passionner pour elles.
0 Comment ça s&;est passé ?
0 A l&;âge de 16 ans,
je trouve un petit job d&;été,
0 et n&;ayant pas de scooter dans mon garage,
0 je suis obligé de prendre
mon vélo pour aller au boulot.
0 Aïe ! Moi qui avais 7 km d&;autonomie,
0 me voilà obligé de prendre mon vélo
chaque jour pour aller au boulot.
0 Finalement, ça s&;est plutôt bien passé.
0 Ça m&;a permis de dépasser
mes limites inconsciemment.
0 Grâce à cette motivation,
0 je me suis retrouvé à faire plus de 20 km.
0 20 km tout seul.
0 Exceptionnel !
0 Exceptionnel pour moi !
0 Finalement, j&;ai commencé
à me passionner pour ce sport.
0 J&;ai continué à pédaler,
0 à accumuler des kilomètres,
0 jusqu&;au jour où je passe
le cap des 100 km.
0 100 km à pédaler tout seul sans m&;arrêter.
0 C&;était exceptionnel pour moi ;
0 je m&;en rappellerai toute
ma vie de ce jour-là.
0 Et je ne m&;arrête pas là, je continue.
0 Je continue : 120, 150, 200 km,
0 Jusqu&;au jour où je me lance un défi :
0 partir de Saint-Étienne dans la Loire
et rejoindre la Côte d&;Azur.
0 450 km en deux jours.
0 450 km qui me semblaient
impossibles au départ.
0 Et finalement, je réussis ce défi
0 et je commence à prendre conscience
de la force du mental sur le physique.
0 Maintenant revenons à mon pire
ennemi : la course à pied.
0 Quelques années avant de réaliser ce défi,
0 je me dis : « Et si je complémentais
mes entraînements par la course à pied ? »
0 Me voilà parti pour un tour de 8 km,
0 huit petits kilomètres
0 qui ont été certainement les pires
huit kilomètres de toute ma vie.
0 Je suis rentré, j&;étais
complètement exténué, épuisé.
0 J&;ai jeté mes chaussures
à travers la maison en disant :
0 « Mais qu&;est-ce que c&;est que ce sport ?
0 Comment les gens peuvent-ils
prendre plaisir à courir ? »
0 S&;ensuivent quelques années de sevrage,
0 et…
0 à un moment donné,
je veux faire du raid aventure.
0 Le raid aventure, c&;est un
enchaînement d&;activités outdoor,
0 avec du VTT, du kayak, et notamment
de la course d&;orientation.
0 Le problème, c&;est que dans course
d&;orientation, il y a course.
0 Me voilà obligé de partir courir.
0 Finalement avec une
approche assez ludique,
0 à courir dans la forêt
à la recherche de balises,
0 ma limite des 8 km, elle a disparu.
0 Je me retrouve à courir pendant 1h30,
2h, 2h30, sans m&;en rendre compte,
0 et à découvrir une nouvelle passion :
la course à pied en nature,
0 plus communément appelée le trail running.
0 Pour ceux qui sont d&;Annecy
ou de la région de Chamonix,
0 vous devez connaître le trail running,
0 parce que chaque année fin août,
0 se déroule le plus gros événement
de trail running au monde :
0 l&;UTMB, l&;Ultra Trail du Mont-Blanc.
0 Alors…
0 Le concept est relativement simple :
0 vous partez de Chamonix en courant,
0 faites le tour du Mont-Blanc
via l&;Italie et la Suisse,
0 et vous revenez à Chamonix.
0 C&;est assez simple, on est d&;accord ?
0 Sauf qu&;en pratique, c&;est
un petit peu plus compliqué.
0 Vous avez 170 km à parcourir, non-stop.
0 170 kilomètres.
0 Et – accrochez-vous –
0 vous avez dit 10 000 mètres de dénivelé.
0 Pour donner une image,
10 000 mètres de dénivelé,
0 c&;est plus de deux fois l&;ascension
du Mont-Blanc et sa redescente.
0 Plus de deux fois
l&;ascension du Mont-Blanc.
0 Pour donner quelques
chiffres complémentaires :
0 c&;est une épreuve qui dure entre
20 heures et quarante-six heures –
0 non-stop, je vous le répète –
0 on dépense l&;équivalent
d&;environ 15 000 calories,
0 on boit à peu près entre 15 et 20
litres d&;eau suivant les conditions,
0 ce qui représente deux packs d&;eau.
0 Tout ça représente une semaine d&;une vie
classique, en dépense énergétique,
0 qu&;on compresse sur le temps d&;effort.
0 Je vous laisse imaginer
l&;exigence de ce type d&;épreuves.
0 Là, vous devez vous dire :
« C&;est juste impossible ! »
0 C&;est exactement ce que je pensais en
2008 quand j&;ai découvert cette épreuve.
0 Jusqu&;au moment où
0 je vois des hommes et des femmes
passer la ligne d&;arrivée
0 et obtenir le statut de finisher.
0 A partir de là, je me dis :
0 « Comment des gens sont-ils
capables de pousser leur corps
0 à terminer ce type d&;épreuve ?
0 Comment font-ils pour gérer leur mental,
0 pour arriver à faire
le tour du Mont-Blanc ? »
0 Et je me dis : « Mais si eux y arrivent,
0 est-ce que moi, j&;ai les capacités
de le faire aussi ?
0 Est-ce que je serais capable
un jour de terminer un UTMB ? »
0 A partir de là,
0 je décide de m&;investir dans la pratique.
0 Pendant plusieurs années, j&;augmente
progressivement ma distance,
0 j&;augmente progressivement mon dénivelé,
0 j&;augmente aussi la durée,
0 j&;accumule des expériences
0 au travers de mes réussites,
mais aussi de mes échecs.
0 Tout ça, ça me permet d&;apprendre.
0 J&;apprends ce que c&;est que réellement
avoir soif, réellement avoir faim,
0 réellement avoir froid,
0 l&;énorme plaisir d&;une bonne pizza,
0 (Rit)
0 le plaisir de prendre
une douche bien chaude,
0 mais ça m&;apprend aussi
surtout à gérer mon corps,
0 avec les hauts et les bas
de l&;ultra-trail,
0 avec ses moments d&;euphorie
et ses moments de déprime,
0 et ça m&;apprend surtout
à gérer mon mental.
0 Là, vous devez vous demander :
0 « Que se passe-t-il dans
leur tête quand ils courent ?
0 Comment est-ce qu&;ils font pour
arriver à courir aussi longtemps ? »
0 Alors…
0 ça va être un peu compliqué,
0 mais essayez de vous imaginer.
0 Il est deux heures du matin,
0 vous avez pris le départ de la
course la veille à 8 heures,
0 et ça fait dix-huit
heures que vous courez –
0 toute la journée
et une partie de la nuit –
0 votre corps est complètement exténué,
0 il ne demande qu&;une chose :
c&;est s&;arrêter pour se reposer.
0 Sauf qu&;il vous reste 60 km à parcourir.
0 A partir de là,
0 vous allez vraiment rentrer
dans la dimension du mental.
0 Votre corps a été capable de vous
amener jusqu&;à une certaine distance,
0 maintenant c&;est votre mental qui va
vous amener jusqu&;à la ligne d&;arrivée.
0 Là, vous n&;avez plus le droit
de vous écouter.
0 Fini les émotions, fini les sensations.
0 Vous avez un objectif :
0 aller rejoindre cette ligne d&;arrivée.
0 Et là vous devez avancer.
0 Vous devez avancer, avancer, avancer,
0 jusqu&;à cette ligne pour enfin ressentir
cette satisfaction du défi accompli.
0 Et à ce moment-là,
0 vous vous remémorez
0 ce moment, il y a 60 km, où vous
étiez à deux doigts d&;abandonner.
0 Vous vous sentiez incapable
de la rejoindre,
0 et finalement, vous vous êtes
contredit : vous êtes capable.
0 Là où je me retrouvais, il y a
quelques années, à m&;écœurer
0 à tourner en rond autour d&;un stade,
0 aujourd&;hui, je me retrouve à m&;épanouir
et à me découvrir moi-même
0 à tourner en rond autour du Mont-Blanc.
0 Je ne fais pas la promotion
de l&;ultra-trail, loin de là.
0 Je sais que c&;est une activité extrême.
0 Honnêtement, je ne pense pas que
beaucoup ici soient tentés par l&;aventure.
0 Ce qui est important,
0 c&;est de nous faire prendre
conscience du paradoxe du mental,
0 ce mental qui me crée mes barrières
limites, mes contradictions,
0 et au final, c&;est ce mental-là
qui m&;a permis de les dépasser.
0 Certes le sport était pour moi
un moyen de me découvrir,
0 ou de découvrir la force du mental,
0 mais c&;est transférable aussi à plein
de domaines dans notre vie du quotidien.
0 Imaginez une personne
qui décide d&;arrêter de fumer,
0 une personne qui décide
de faire un régime,
0 ou tout simplement ma présence sur scène
à vous raconter une part de ma vie.
0 Je vous assure qu&;il y a quelques années,
j&;aurais été incapable de le faire.
0 Je vous invite à aller découvrir
les limites qui vous entourent,
0 ces limites qui sont autour de vous
et qui parfois vous servent de barrières.
0 Allez les découvrir,
0 vous verrez qu&;elles ne sont pas
forcément là où vous pensiez les trouver.
0 Un petit conseil :
0 c&;est de respecter un principe,
0 le principe de progressivité.
0 Prenez le temps d&;aller
découvrir votre environnement,
0 le temps d&;avancer,
0 ne cherchez pas à aller
trop loin d&;un coup,
0 sinon le chemin risque d&;être trop long
et vous risquez de vous en écœurer.
0 Prenez aussi le temps de vous retourner
0 pour voir le chemin
que vous avez parcouru,
0 pour voir les empreintes
de vos anciennes limites
0 et surtout admirer les défis
que vous avez réalisés.
0 Pour conclure,
0 je voudrais reprendre une
maxime qui me tient à cœur,
0 qui, à mon sens, est autant transférable
dans le sport que dans la vie.
0 Il y a une ligne de départ,
0 il y a une ligne d&;arrivée,
0 et entre les deux,
0 il y a une aventure unique à vivre.
0 Alors…
0 allez-y, motivez-vous,
0 partez à la découverte de vous-même.
0 Merci.
0 (Applaudissements)
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