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Le 29 juillet dernier le tribunal de La Rochelle était à mi-chemin entre « 50 nuances de Grey » et « Les valseuses ». Patrick, le prévenu, bon père de famille avec une situation professionnelle bien assise dans une grande banque internationale à Paris, explique sans pudeur être devenu, « un soumis ».
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En septembre 2020, Patrick et son épouse viennent passer quelques jours de vacances à La Rochelle. L’ambiance dans le couple est loin d’être au beau fixe jusqu’à ce que la compagne du prévenu fasse ses valises et retourne dans la capitale.
Patrick reste, bien décidé à ne pas manquer le passage de la grande boucle ainsi que quelques jupettes de jeunes femmes qui se soulèvent au soleil.
Piégé ?
Le 9 septembre Patrick est interpellé non sans mal à la terrasse d’un bar du Vieux Port. Des tables et la vaisselle en feront les frais, « j’ai paniqué à la vue des policiers ».
Quelques minutes auparavant le patron de l’établissement appelle le commissariat à la demande d’une cliente. « J’estime m’être fait piéger », insiste Patrick.
Pas de caméra cachée pour autant, mais une exhibition sexuelle caractérisée pour le ministère public à l’origine des poursuites. « J’avais besoin de réconfort avec une femme », poursuit le quinquagénaire.
Mais il assure ne pas avoir eu d’arrière-pensée pour autant, alors qu’il est nu sous son short car il sortait d’un massage.
J’ai proposé à ces deux femmes de leur payer leur repas et de les accompagner ensuite faire du shopping et de régler également leurs achats.
Dans la conversation qu’il vient de nouer avec ces dernières, Patrick explique qu’il est « soumis » et qu’il porte une cage de chasteté, « une des deux femmes m’a demandé de lui montrer. Je n’aurai jamais imaginé que les choses allaient prendre cette tournure. Elle m’a mis en confiance et demandé de baisser mon short sous la table, car elles ne me croyaient pas ».
500 euros d’amende
Le banquier s’exécute et termine au poste, où il devra d’ailleurs remettre sa précieuse cage aux policiers. Tout en expliquant, « j’ai une maîtresse dominante à Paris qui m’a mis cette cage de chasteté ».
Plus tard, le quinquagénaire expliquera que son couple était alors brinquebalant et que ladite cage une fois en place, « me forçait à l’abstinence pour que je puisse retrouver ma libido ».
Une peine de six mois de prison avec sursis et une obligation de consulter un sexologue est requise. La défense quant à elle parle d’une, « erreur manifeste ! Il n’y a pas de partie civile. Ce ne sont pas des victimes mais des plaignantes ». La relaxe est plaidée.
Mais sans succès. Le banquier dont le casier était vierge a écopé d’une amende 500 euros avec sursis. Une condamnation qui ne figurera pas sur son casier judiciaire à la demande de son avocate.
Par Yannick Picard.
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